Plateforme
Droits de l’Homme

[Talk#2] RSE et respect des droits humains : une synergie possible entre les entreprises et les ONG. L’exemple de la torture et de la lutte pour l’abolition de la peine de mort.

Lieu : Événement en ligne

Mardi 26 janvier 2021, de 18h00 à 19h00

Le replay de cet événément est accessible ici.

“Les Talks de la PDH-Plateforme des droits de l’Homme : Business et droits humains”, en partenariat avec Affectio Mutandi.

 

Vous êtes chef.fe d’entreprise directeur.rice RSE, membre d’une organisation professionnelle ou d’une ONG, journaliste ou juriste, vous souhaitez améliorer vos pratiques ou vous informer sur les récentes avancées en termes de respect des droits fondamentaux en entreprise?

Vous souhaitez déployer une démarche collective pour orienter et valoriser les engagements RSE liés aux droits humains dans votre secteur économique ?

 

La Plateforme droits de l’homme (PDH) et Affectio Mutandi vous invitent à participer à un cycle d’événements ciblant la question de l’intégration des enjeux de droits humains par les entreprises. Après un premier talk sur les questions du devoir de vigilance et de la collaboration entre entreprises du SBF 120 et ONG et avant un dernier webinaire sur la question de la régulation et l’intégration des enjeux de droits humains par des entreprises du numérique, le prochain talk s’intéressera au respect des droits civils et politiques*.

 

* Droits civils et politiques : droit à la vie, à la liberté, à l’égalité face à la loi et à la liberté d’expression.

 

RSE et respect des droits humains : une synergie possible entre les entreprises et les ONG. L’exemple de la torture et de la lutte pour l’abolition de la peine de mort.

Parmi les invités, Celia Ouellette, directrice de l’organisation « Responsible Business Initiative for Justice », présentera la manière dont les représentants commerciaux à l’étranger et les échanges menés par les entreprises privées ou publiques, constituent un vaste réseau d’acteurs locaux ou internationaux qui peuvent avoir un rôle à jouer en matière de promotion des droits de la personne. Certains acteurs économiques manifestent déjà leur engagement au moyen de politiques innovantes à l’instar du Groupe VIRGIN (annulation d’un accord commercial avec un pays appliquant la charia), de l’entreprise canadienne LUSH via une campagne éthique lancée dans ses boutiques aux USA, ou de l’assureur français MAIF, refusant d’investir dans les pays n’ayant pas aboli la peine de mort.

 

« Toute entreprise ne peut séparer son intérêt privé de son impact public et doit conduire sa gestion selon ces deux dimensions », nous rappelait Armand Hatchuel, chercheur en sciences de gestion aux Mines ParisTech. Du point de vue de la réglementation, seront évoquées les mesures de « l’Alliance pour un échange sans torture », une initiative de l’Argentine, de l’Union européenne et de la Mongolie réunissant des pays du monde entier afin de contrôler et de restreindre l’exportation de produits utilisés lors d’exécutions létales et d’actes de torture.

Les enjeux actuels de la mondialisation sont-ils compatibles avec le respect des droits civils et politiques inhérents aux concepts de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises ? Quel rôle peut jouer l’entreprise dans le projet philosophique, politique et juridique des droits humains ? Comment assumer des activités économiques avec les pays appliquant légalement la peine de mort, et avec ceux tolérant l’usage de la torture bien qu’elle soit prohibée en tous lieux ?

Cette rencontre est l’opportunité d’un dialogue entre les experts de la société civile et les entreprises désireuses d’intégrer dans leur stratégie, le respect des libertés et des droits fondamentaux.

 

Pour traiter ces questions, nous aurons le plaisir d’accueillir :

  • Célia Ouellette, fondatrice et directrice de Responsible Business Initiative for Justice
  • Aymeric Elluin, responsable de plaidoyer pour Amnesty International France
  • Raphaël Chenuil-Hazan, président de la PDH et directeur général d’Ensemble contre la peine de mort (ECPM)
  • Carleen Pickard (extrait interview vidéo), spécialiste des campagnes éthiques LUSH.

Les échanges seront animés par Lionel Grassy, responsable du plaidoyer de la FIACAT (Fédération Internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture) et co-fondateur de « La balle aux prisonniers ».

 

 

À propos des organisateurs

 

Créée à Paris en 2017, la Plateforme des Droits de l’Homme (PDH) regroupe désormais 22 ONG de défense et de promotion des droits de l’Homme. Son objectif est de renforcer la dynamique collective et l’efficacité des organismes œuvrant en matière de défense des droits de l’Homme à l’international.

 

La Fédération internationale des ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), la FIACAT, est une organisation internationale non gouvernementale de défense des droits humains, créée en 1987, qui lutte pour l’abolition de la torture et de la peine de mort. La Fédération regroupe une trentaine d’associations nationales, les ACAT, présentes sur quatre continents.

 

 

Depuis 2000, ECPM lutte contre la peine capitale partout dans le monde en fédérant et mobilisant les forces abolitionnistes du monde entier. ECPM plaide auprès des instances internationales, éduque, informe et sensibilise les citoyens. ECPM renforce les capacités des acteurs abolitionnistes et agis à leurs côtés au niveau local.

 

 

AFFECTIO MUTANDI est aujourd’hui la référence en matière de conseil en stratégies sociétale, normative et réputationnelle avec pour leviers majeurs l’innovation sociétale, les stratégies à impacts et la responsabilité sociale des organisations qu’elles soient entreprises, investisseurs, ONG, États ou collectivités territoriales.

 

Ce projet est soutenu par l’Agence Française de Développement et la Fondation de France.

 

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