Plateforme
Droits de l’Homme

Au pays des morts vivants

octobre 2021

Dossier : les conditions de détention des personnes condamnées à mort dans 9 pays.

Certains redoutent la mort chaque matin. D’autres sont condamnés à mort dans un pays qui ne procède plus à aucune exécution. Ces “morts-vivants” craignent, chaque jour, la possibilité d’un retour en arrière et l’annulation du moratoire. Un moratoire qui allonge une vie à l’arrêt, entre quatre murs.

À la fin de l’année 2020, au moins 483 exécutions sont recensées. Et ce sont plus de 28 500 personnes qui se trouvent sous le coup d’une peine capitale, dans une cinquantaine de pays. Ces condamnés à mort passent des mois, des années, voire plusieurs décennies en détention.

Les jours des condamnés s’égrènent au rythme d’un quotidien éprouvant. Ici, les potences sont exposées pour accroître la pression psychologique. Là, des positions humiliantes sont exigées lors de chaque déplacement. Qu’ils soient incarcérés avec des personnes purgeant d’autres types de peines, affectés à des établissements spécifiques ou dans des “couloirs de la mort”, les condamnés à mort ont un statut particulier et ils subissent des conditions souvent plus restrictives et sécuritaires que le reste de la population carcérale.

Comment vit-on quotidiennement en attendant la mort ?

Prison Insider publie Au pays des morts vivants . Un état des lieux, chiffres et témoignages à l’appui, sur les pratiques de neuf pays qui n’ont pas aboli la peine de mort : Biélorussie, Cameroun, Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Mauritanie, Pakistan et République démocratique du Congo.

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