Le monde associatif français a besoin d’une plateforme comme la nôtre pour que les droits de l’Homme soient au cœur des enjeux nationaux et internationaux. La recherche de synergies et de professionnalisation des membres sont au cœur de notre mandat. La PDH est riche en cohésion, en mise en réseau, en volontés participatives de pousser collectivement pour une meilleure prise en compte des droits de l’Homme. L’animation des groupes de travail, les synergies engendrées entre nous tous sont autant de preuves que les besoins de cohésions entre nos organisations sont essentiels, porteurs de sens et d’enjeux globaux, nécessitant de la part de nos organisations de pouvoir faire un. Nous portons cette ambition grâce à votre engagement et votre mobilisation. Elle doit être maintenue dans les mois et les années à venir pour un développement croissant de notre secteur. J’attends de vous que vous nous aidiez à porter cette ambition !
Merci,
Raphaël Chenuil-Hazan (Président de la PDH)
[ÉTUDE DE LA FIACAT] La protection collective des défenseur·es des droits humains : une possibilité pour l’Afrique ?
septembre 2023
Quitter l’urgence de la protection pour rejoindre le temps long de la prévention c’est adopter un regard plus complet sur l’environnement de travail des défenseur·es des droits humains afin de mieux les protéger. C’est de ce constat qu’est née cette étude sur la protection collective et son applicabilité en Afrique. Cette étude a été réalisée par la FIACAT en collaboration avec des étudiant·es de Sciences Po Bordeaux et le soutien actif de l’AFCNDH, dans le cadre du projet Initiative pour les défenseur·es des droits humains dans le monde.
L’étude revient sur le concept de protection collective des défenseur·es des droits humains et la complémentarité de cette approche avec les actions plus classiques de protection individuelle. Sur la base d’entretiens avec des acteur·rices de la société civile du Burkina Faso, de Madagascar et du Togo, cette étude pose un regard sur les pratiques actuelles des défenseur·es des droits humains qui pourraient s’apparenter à de la protection collective.
Elle vise à donner les clés aux défenseur·es des droits humains, aux organisations de la société civile et plus généralement à tous les acteurs impliqués dans les enjeux de protection pour mieux comprendre cette approche de la protection et infuser l’idée d’une protection collective dans les débats.
Assemblée générale de la Plateforme Droits Humains – le 22 juin 2023
Le 22 juin 2023, une trentaine de personnes ont participé à l’Assemblée générale annuelle de la Plateforme Droits Humains (PDH), à la Maison des Avocats du Barreau de Paris. Au programme : une journée d’échanges, de convivialité et de réflexion entre membres de la PDH.
À l’occasion de l’Assemblée générale ordinaire, Raphaël Chenuil-Hazan, président de la PDH, a salué le travail effectué et a évoqué “une année riche en réalisations”. Année particulièrement symbolique pour la Plateforme, puisqu’elle célèbre “l’anniversaire des 5 ans de notre création et témoigne ainsi de notre montée en puissance”, comme a su l’illustrer par la suite le président de la Plateforme en listant les différentes actions menées au cours de cette année.
Le rapport d’activités revient sur ces multiples actions lancées par la PDH et les temps forts de cette période parmi lesquels : les 5 ans de la Plateforme, le lancement du projet Défenseur·e·s, la préparation du rapport de plaidoyer, etc. Tout en mettant à l’honneur, au fil des pages, ses membres, gage de la puissance du réseau, de la consolidation de sa position et de l’élargissement de son influence.
La fin de matinée et l’après-midi furent consacrées à des ateliers favorisant l’intelligence collective autour du processus d’évaluation du réseau (structuration,
Tribune : “SOS Méditerranée privée des subventions de la Ville de Paris : naufrage juridique”
Alors que la Plateforme Droits de l’Homme (PDH) publiait récemment son rapport de plaidoyer “Stop au rétrécissement de l’espace civique : l’appel à l’action de la PDH”, l’actualité juridique vient une nouvelle fois tristement conforter l’idée que nous assistons à une généralisation de ce phénomène, notamment au niveau des financements alloués à la société civile.
Par un arrêt du 3 mars 2023 (n°22PA04811), la Cour administrative d’appel de Paris conclut à l’annulation de la décision du 11 juillet 2019 de la Ville de Paris tendant à accorder une subvention de 100 000 euros à l’ONG “SOS Méditerranée France” dans le cadre d’un fonds spécial relatif à l’aide d’urgence et plus spécifiquement d’un programme de sauvetage en mer et de soins aux migrants.
Par le biais de cette tribune, la PDH condamne fermement cette décision qui, si elle est confirmée par le Conseil d’État, a vocation à faire jurisprudence; elle constituerait une réelle menace pour le financement et la liberté d’action des organisations du secteur de la solidarité internationale et des droits humains.
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