Plateforme
Droits de l’Homme

Mot du président

Le monde associatif français a besoin d’une plateforme comme la nôtre pour que les droits de l’Homme soient au cœur des enjeux nationaux et internationaux. La recherche de synergies et de professionnalisation des membres sont au cœur de notre mandat. La PDH est riche en cohésion, en mise en réseau, en volontés participatives de pousser collectivement pour une meilleure prise en compte des droits de l’Homme. L’animation des groupes de travail, les synergies engendrées entre nous tous sont autant de preuves que les besoins de cohésions entre nos organisations sont essentiels, porteurs de sens et d’enjeux globaux, nécessitant de la part de nos organisations de pouvoir faire un. Nous portons cette ambition grâce à votre engagement et votre mobilisation. Elle doit être maintenue dans les mois et les années à venir pour un développement croissant de notre secteur. J’attends de vous que vous nous aidiez à porter cette ambition !

Merci,

Raphaël Chenuil-Hazan (Président de la PDH)

Parole d’acteur : Germain Rukuki
mai 2023

“J’étais persuadé qu’ils allaient me tuer. Malgré cela, je maintenais un visage serein pour éviter d’insuffler la peur à mon épouse, mes enfants.” C’est par ces mots que Germain RUKUKI, défenseur des droits humains (DDH) originaire du Burundi, se remémore douloureusement l’épisode de son arrestation en juillet 2017.

Germain RUKUKI est reconnu internationalement pour son travail en faveur des droits humains au sein de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) du Burundi, membres du réseau de la Fédération internationale des ACAT, association luttant pour le respect de la dignité humaine, et en particulier pour l’abolition de la torture et de la peine de mort. Il devient bénévole de l’ACAT en 2004 avant d’endevenir le responsable administratif et financier en 2011. Régulièrement, il se rendait dans les lieux de détention du pays pour réaliser un monitoring des violations des droits humains perpétrées dans le milieu carcéral.

En 2015, suite à la réélection pour un troisième mandat du président Pierre NKURUNZIZA, en violation de la constitution nationale et des accords d’Arusha, une vague de manifestations s’empare du Burundi. Débutent alors de multiples actes de persécutions de la part des autorités envers les DDH et les opposants politiques tenus responsables de ces mouvements de contestation.

» Lire la suite